Question de réseaux sociaux…

Ceux qui me suivent sur Facebook et Instagram l’ont peut-être vu, je suis en train de migrer vers d’autres plateformes qui correspondent (carrément) mieux à ma vision des choses et à mes valeurs. Chacun pense ce qu’il veut, mais personnellement je ne peux pas cautionner le tournant opéré par Meta, le groupe possédant Facebook, Instagram et WhatsApp. Alors bien sûr cela ne va pas se faire du jour au lendemain, ce sera une transition plus ou moins longue mais nécessaire pour moi. Cela dit je vous avoue que j’aurai particulièrement du mal à abandonner Instagram ! S’il s’agissait de comptes personnels, je les aurais déjà fermés.

Question de réseaux sociaux...
Image libre de droits par Gerd Altmann de Pixabay

Car comme vous le savez sans doute déjà (ou pas), le 7 janvier dernier le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, a annoncé mettre fin au fact-checking (vérification des informations postées). Et de ce fait, rejoint la philosophie prônée par Elon Musk sur son réseau X (ex-Twitter, sur lequel je n’ai d’ailleurs jamais mis les pieds), à savoir la liberté d’expression totale de ses usagers. En soi, la liberté d’expression est une bonne chose, et on a déjà vu des censures abusives sur ces plateformes. Mais lorsque cette liberté permet la diffusion d’importantes campagnes de désinformation, de propos d’incitation à la haine et à la violence, et passons, alors que les réseaux sociaux ont déjà cet effet pervers, franchement je ne peux pas adhérer.

Ce revirement de Mark Zuckerberg est tout récent. Si l’on revient en arrière, à la suite de l’élection de Donald Trump en 2016, le réseau Facebook avait été pointé du doigt pour avoir influencé le vote de milliers d’électeurs indécis, et cela a été prouvé. Mark Zuckerberg avait alors été auditionné par une commission d’enquête du Sénat : contraint de s’excuser pour les manquements de modération sur sa plateforme, il s’était engagé à renforcer le fact-checking en passant des accords avec des partenaires indépendants chargés de débusquer fake news et théories du complot. Il parait évident qu’il s’agit maintenant de plaire à Donald Trump (et rien que pour ça, j’ai envie de me barrer très loin), et sans doute aussi d’un changement d’idéologie, dommage. Dommage aussi que Mark Zuckerberg ait racheté Instagram (en 2012, oui ça date) et Whatsapp (en 2014) qui est bien pratique et que nous sommes également très nombreux à utiliser. Cette application a d’ailleurs été critiquée pour des problèmes de confidentialité des données personnelles qui y sont échangées, et a également été le support de campagnes de fake news… Une très bonne alternative est l’application Signal, n’hésitez pas à aller voir !

Voilà, je n’ai pas trop l’habitude d’afficher mes positions (par discrétion, timidité…) et je ne cherche pas à faire débat, car je n’aime pas ça, mais vous pouvez en tous cas me retrouver ici :

  • Sur Mastodon, réseau social non lucratif et respectueux des données, déjà rejoint par un certain nombre de médias et de personnalités notamment.
  • Sur Cara, plus modeste, à voir ce que cela donne.

Au passage, que ça fait du bien de n’y voir aucune publicité !! Nous verrons combien de temps ces plateformes tiendront bon, mais il faut bien essayer… A suivre !

Aller plus loin : lire l’article sur Courrier international

6 réflexions au sujet de “Question de réseaux sociaux…”

      • Apparemment ça viendrait plutôt d’Irlande en 1879 : « Le terme vient du nom du britannique Charles Cunningham Boycott (1832-1897), intendant d’un riche propriétaire terrien du comté de Mayo, en Irlande de l’Ouest, durant le XIXe siècle : comme il traitait mal ses fermiers, il subit un ostracisme et un blocus de leur part en 1880. Le mot boycott se répandit par voie de presse et « boycottage » fit son entrée en France en 1881, officialisant une pratique qui existait depuis des siècles, puis est devenu « boycott » (…) » (https://fr.wikipedia.org/wiki/Boycott) C’est intéressant, je ne m’étais jamais renseignée sur l’origine du mot ni sur l’historique !

Laisser un commentaire